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Quelques célébrités
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PIERRE ABÉLARD (1079-1142)
Philosophe et théologienL'immortel amant d'Héloïse mourut le 21 avril 1142 au prieuré de Saint-Marcel, près de Chalon-sur-Saône. Philosophe et théologien né au Pallet, près de Nantes, Abélard a laissé de nombreux écrits, parmi lesquels Theologia summi boni, et Dialogus inter philosophum, judaeum et christianum, sa dernière oeuvre, écrite à l'abbaye de Cluny. Abélard épousa Héloïse, nièce du chanoine de Paris, Fulbert, en eut un fils (Astrolabe), mais, refusant de rendre son mariage public, il fut émasculé par des gens à la solde de Fulbert (1118). Tous deux entrèrent alors en religion (1119). Abélard a fait le récit de sa vie passionnée dans l'Historia calamitatum (Histoire de mes malheurs) et elle apparait dans sa célèbre correspondance, peut-être en partie apocryphe, avec Héloïse. Les tribulations d'Abélard ne cessèrent pas avec son décès : enterré au prieuré Saint-Marcel, son corps fut transféré à l'ermitage du Paraclet près de Troyes, où Héloïse le rejoignit 23 ans plus tard dans le même tombeau (1164). En 1497, leurs ossements furent séparés par une prude abbesse, puis à nouveau réunis en 1779. A la Révolution, leurs corps, séparés par une lame de plomb, furent déplacés dans l'église de Nogent-sur-Seine, puis ramenés (avec leur monument funéraire) à Paris par Lenoir, pour son musée des Monuments français. En 1815, ils passent dans l'église St-Germain-des-Prés, avant de terminer leur errance au cimetière parisien du Père-Lachaise (1817), enfin réunis, comme l'indique l'épitaphe, "par l'étude, par l'esprit, par l'amour, par des noeuds infortunés et par le repentir"...
MARGUERITE-MARIE ALACOQUE (1647-1690)
Sainte... et visionnaireMarguerite-Marie est née à Verosvres le 22 juillet 1647, et reçut le baptême le 25 juillet. Après une petite enfance heureuse, cette enfant pieuse perd son père à 8 ans, début d'une existence difficile. Mise en pension chez des religieuses à Charolles, elle n'y reste que deux ans en raison d'une maladie qui la tiendra alitée 4 ans. "On ne put jamais, dira-t'elle, trouver aucun remède à mes maux, que de me vouer à la Sainte Vierge, lui promettant que si elle me guérissait je serais un jour une de ses filles...". Sa décision d'être religieuse étant prise, elle se présente le 20 juin 1671 au Monastère de la Visitation de Paray-le-Monial. Elle reçoit l'habit religieux le 25 août suivant, et professe solennellement le 6 novembre 1672. C'est à partir du 27 décembre 1673, et en plusieurs apparitions successives, que le Seigneur lui révélera sa mission (répandre la dévotion au Sacré coeur de Jésus) : "Voici ce coeur qui a tant aimé les hommes...". Un père jésuite, Claude La Colombière (canonisé en 1992), reçoit ses confidences et s'efforce de la soutenir au milieu des difficultés qu'elle rencontre. Son message - la "vérité admirable du Coeur de Jésus" (Jean-Paul II) - rencontra en effet de vives opposition des milieux jansénistes, avant de s'épanouir au XIXe siècle, Paray-le-Monial devenant un lieu de pélerinage important. En 1688, la première chapelle dédiée au Sacré-Coeur est édifiée dans le jardin du monastère de Paray-le-Monial. Un des autels de Saint-Pierre de Rome, la basilique de Montmartre... et la France elle-même lui ont été consacrés... Marie-Marguerite, épuisée par la maladie, meurt le 17 octobre 1690, et repose dans une châsse, à droite de la chapelle (1633) qui fut le lieu des apparitions du Christ. Elle fut béatifiée le 18 septembre 1864 et canonisée le 13 mai 1920. La fête du Sacré-Coeur a été étendue à l'Église universelle en 1856.
GUILLAUME DES AUTELS (1529-1581)
Écrivain et poèteIl serait né, selon les sources, à Charolles ou à Montcenis, ou encore à Puley, près de St Gengoux-le-National. Ce poète, ami de Ronsard, appartint un temps à la première Pléiade aux côtés de Pontus de Tyard (1521-1605), son parent et voisin. On lui doit des sonnets inspirés de Pétrarque, L'amoureux repos (1553), des oeuvres de circonstance, inspirées par la défense du catholicisme ("Éloge de la paix"), et une Mitistoire barragouyne de Fanfreluche et Godichon (1574), qui le situe dans la mouvance de Rabelais. Il rédigea également un Traité touchant l'ancien orthographe françois (1548), dans lequel il se fait le défenseur de l'orthographe étymologique... Il est mort à Cluny en 1581.
BENJAMIN BAILLAUD (1848-1934)
Astronome, créateur de l'Observatoire du Pic du MidiNé à Chalon-sur-Saône le 14 février 1848, mort à Toulouse le 8 juillet 1934. Après une formation en mathématiques, Benjamin Baillaud devint élève astronome à l'Observatoire de Paris en 1872. Il fut, en 1887, un des principaux animateurs de l'entreprise de la carte du ciel. Directeur de l'Observatoire de Toulouse (1879-1907), il développe l'astronomie en installant de nouveaux instruments d'observation tels que la lunette de Brünner et la lunette méridienne. En 1908, il prend la direction de l'Observatoire de Paris (jusqu'en 1925), puis en 1913, du Bureau International de l'Heure, dont il fut un des fondateurs (1910). Son Ïuvre a été fondamentale pour l'histoire de l'astronomie : il a rédigé une " Théorie des satellites de Saturne : Encélade, Thétys, Diomé, Rhéa ". Il a construit le téléscope du Pic du Midi. On lui doit aussi, en grande partie, les premières déterminations des longitudes par radio et l'organisation des Unions scientifiques internationales (1919), en particulier celle de l'Union astronomique internationale, dont il fut le premier président (1919-1922) (Reçu à l'Académie des sciences en 1908).
ANTOINE BAUDERON DE SENECÉ (1643-1737)
Poète, premier valet de chambre de la reine Marie-ThérèsePoête né à Mâcon en 1643, de Brice Bauderon de Senecé (1613-1688), magistrat et littérateur, et de Françoise Grillet. Il fait des études de droit, puis s'exile, à la suite d'un duel, en Savoie et en Espagne jusqu'en 1669. En 1673, il achète la charge de premier valet de chambre de la reine Marie-Thérèse, fréquente les milieux artistiques et littéraires de la Cour, et écrit de nombreux poèmes de circonstance. Il épousa Henriette Burnot de Bleuzy, fille de l'intendant de la duchesse d'Angoulême, une des premières familles du pays. Obligé de retourner à Mâcon après la mort de la reine, il publia des Nouvelles en vers (1695), qui révèlent ses qualités de conteur, et des Epigrammes (1717) assez mordantes. Le Château de Condemine à Charnay (photo) lui appartint. Il est mort quasi-ruiné à 93 ans, en 1737.
JEAN-LOUIS BEAUCARNOT (Vers 1950)
GénéalogisteLe plus célèbre généalogiste français est né au Creusot. Parmi ses - nombreux - livres consacrés à cette passion : "ABC de la Généalogie", "Les noms de famille et leurs secrets", "Trésors et secrets de la généalogie" , "Ainsi vivaient nos ancêtres"...
FERDINAND BERTHIER (1803-1886)
Défenseur des sourdsLe "Napoléon des Sourds-Muets" (Victor Hugo), défenseur des sourds (il l'était lui-même), naquit à Louhans le 30 septembre 1803, au sein d'une famille de notables (le père était chirurgien). Il fit beaucoup pour le développement de la langue des signes en France. Voir la page web qui lui est consacrée.
MAURICE BLANCHOT (1907-2003)
ÉcrivainNé à Devrouze, au hameau de Quain, le 22 septembre 1907, dans une famille catholique, Maurice Blanchot aura été un des écrivains les plus secrets et des plus influents du XXe siècle. Après des études de philosophie, puis de médecine (spécialisation en psychiatrie), Blanchot sera l'auteur d'essais et de romans ("Thomas l'obscur", "Le Très-Haut"), et d'innombrables études critiques ("La Part du feu", "Le livre à venir"...). Ses analyses permirent de lire autrement Kafka, Bataille ou des Forêts. L'oeuvre de Maurice Blanchot éclaire le paradoxe fondamental de l'acte d'écrire depuis Hölderlin et Mallarmé : n'avoir rien à dire, mais "à dire ce rien". Un grand monsieur.
CHRISTIAN BOBIN (1951)
ÉcrivainÉcrivain français, auteur, entre autres, de : Le Très-bas, Une petite robe de fête, etc... Il vit et travaille au Creusot, où il est né le 24 avril 1951. "Il n'y a pas de plus sûre biographie que les éléments qui se trouvent ici ou là, transmués par l'écriture et chahutés par le vent dans le plein air des livres"...
NAPOLÉON BONAPARTE (1769-1821)
EmpereurAdolescent quittant son île natale, le jeune Bonaparte passa quelque temps au lycée d'Autun en 1779, pour y apprendre le français. Ce lycée public porte aujourd'hui le nom de son frère, qui accompagna le futur empereur lors de cette période difficile de sa vie.
MARGUERITE BOUCICAUT (1816-1911)
Philanthrope, co-fondatrice du Bon MarchéEpouse d'Aristide Boucicaut, précurseur de la grande distribution et créateur du Bon Marché à Paris, Marguerite Guérin est née le 3 janvier 1816 à Verjux, d'une " fille-mère " et d'un père disparu sans laisser d'adresse. Montée à Paris à 13 ans, à la mort de sa mère, elle obtint une place chez un blanchisseur, rue du Bac, avant de s'installer, grâce à ses économies, dans une crèmerie, un petit " bouillon-traiteur " où Aristide, qui venait y déjeuner chaque jour, fera sa connaissance. De leur union (1836) naîtra en 1839 leur seul fils, qui mourra en bas âge. Marguerite Boucicaut fut la bienfaitrice de nombreuses oeuvres en Saône-et-Loire (hôpitaux, associations...) et finançât un pont et une école dans sa commune natale de Verjux. L'histoire du pont Boucicaut est racontée sur le site web de la mairie de Gergy.
PIERRE BOUDOT (1930-1988)
Philosophe et écrivainPierre Boudot est né le 22 septembre 1930 à Besançon. Professeur, philosophe, écrivain, homme de théâtre... En vingt ans, il a publié dix-huit livres dans lesquels vibre un souffle généreux et inquiet, un appel à la grandeur de l'homme et à la tendresse. Eugène Ionesco, préfaçant une de ses pièces, s'exclamait : « Je proclame tout simplement la naissance d'un écrit remarquable et me porte garant de sa force. ». Ses travaux sur Nietzsche lui ont valu d'être lauréat de l'Académie française et de de la Société internationale d'études nietzschéennes. Son livre sur Thérèse d'Avila et la mystique a également été couronné par l'Académie, et son roman Les sept danses du tétras a reçu un prix de la Communauté radiophonique internationale de langue française. Pierre et Jeanne Boudot s'installèrent en 1962 à Merzé, tout près de Cluny. Pierre est nommé professeur de philosophie au lycée de Charolles puis au lycée de Mâcon. Il fonde alors le Collège Culturel de Merzé et y organise des conférences, des concerts et des expositions de peinture. Après sa mort, fut fondée l'Association des amis de Pierre Boudot, aujourd'hui domiciliée à Merzé. Pour en savoir plus : le site Web de l'Association Pierre Boudot.
AUGUSTIN BURLET (1892-1953)
Maître verrier et vitraillistePeintre Verrier né le 2 avril 1892 à Chalon-sur-Saône d'un père negociant dans cette ville et d'une mère institutrice, Therèse Monnier. Le musée de la Basilique Notre-Dame de Fourvière à Lyon lui a consacré une grande exposition en 1985.
NICOLAS CHANGARNIER (1793-1877)
Général et homme politiqueNé le 26 avril 1793 à Autun, mort à Paris en 1877. Général et homme politique, se distingua brillamment en Algérie, dont il fut nommé gouverneur en 1848. Elu peu après à l'Assemblée constituante, il reçut le commandement des troupes de Paris, et devint le "rempart de la société" (bourgeoise) dont se moque Marx dans "Le dix-huit Brumaire de Louis Napoléon Bonaparte". Son ralliement aux monarchistes le fit arrêter, puis expulser de France, après le 2 décembre 1851. Rentré en 1859, mais toujours suspect au régime, il fut placé sous l'autorité de Bazaine pendant la guerre de 1870. Elu en 1871 à l'Assemblée nationale, il constitua un groupe de députés royalistes dit "groupe Changarnier" et signa le 24 mai 1873 l'interpellation qui amena la chute de Thiers. Il vota contre les lois constitutionnelles qui reconnaissaient la République (1875) et fut élu la même année sénateur inamovible. On lui doit le mot célèbre : Soldats, ils sont six mille, vous êtes trois cents. La partie est donc égale. Regardez-les en face et tirez juste, prononcé le 24 novembre 1836, lors de la première expédition de Constantine : son bataillon vit venir sur lui six mille goumiers arabes. Ses trois cents braves tinrent en échec les assaillants, en tuèrent un bon nombre et forcèrent le reste à s'enfuir.
CHARLOTTE-ANNE DE CHANLECY (1624-1683)
Épouse de D'Artagnan, mousquetaireCharlotte-Anne de Chanlecy, baronne de Sainte Croix en Bresse, fut l'épouse de Charles de Batz-Castelmore (vers 1610-1673), mieux connu sous le nom rendu immortel par Alexandre Dumas : D'Artagnan. Ce brillant mariage (1659) unissait un capitaine des mousquetaires du roi à la jeune - et riche - veuve du capitaine Léonard de Damas, tombé au siège d'Arras. Il fut précédé, le 5 mars 1659, d'un contrat de mariage qui porte les signatures de Louis XIV, de Mazarin, et du duc de Gramont... La fortune de la Baronne y est estimée à plus de 80.000 livres : outre la baronnie de Ste-Croix, près de Louhans, acquise par Charles de Chanlecy son père en 1626, elle possède 60.000 Livres de rente constituée par le duc d'Elbeuf, 18.000 L. données par son oncle, et un beau mobilier estimé 6.000 Livres. Le contrat institue la communauté de tous biens et conquêts immeubles, mais laisse prudemment en pleine propriété à Charlotte sa baronnie de Ste-Croix. Les revenus des charges (emplois) de l'époux lui resteront en propre... ce qui n'était pas un cadeau, car il devait entretenir sa compagnie... Deux fils naîtront de leur union, baptisés en 1674 (ils avaient alors 13 et 14 ans...) par Bossuet, à la demande du roi. L'aîné eut pour parrain et marraine le Roi et la Reine. Le cadet, le Dauphin et Mademoiselle de Montpensier. Mais d'Artagnan se révéla un époux volage : Paris devint vite insupportable à Charlotte qui s'en retourna vivre à Chalon et dans ses possessions de Bresse et du Charollais. Elle y appris la mort de d'Artagnan, le 25 juin 1673, lors du siège de Maëstricht, en Brabant. Charlotte repose à Sainte-Croix. A lire : Et Charlotte épousa d'Artagnan de Henri Nicolas, Editions de l'Armançon.
Hilaire comte de CHARDONNET (1839-1924)
Inventeur de la soie artificielleChardonnet est né à Besançon, le 1 mars 1839. Il suivit les cours de la faculté des Sciences de Besançon puis de l'école Polytechnique (1859), où il sera condisciple de Sadi Carnot. Inventeur et scientifique de renom (élu en 1884 à l'académie des Sciences de Besançon), il s'intéressa au téléphone, à l'automobile, aux rayons ultra-violets et à la photographie dans l'obscurité... Mais l'invention qui l'a rendu célèbre est celle de la soie artificielle. Elle eut lieu en 1883, et c'est à Gergy, dans une villa ("La Croix Blanche") héritée de son père, que fut tiré le premier fil de soie artificielle de l'histoire. Chardonnet transforma ensuite son invention en industrie et installa sa première usine à Besançon. L'idée d'obtenir un fil artificiel de soie lui était venue en 1865 alors qu'il se livrait à une étude commandée par le comte de Chambord sur la maladie des vers à soie et observait le travail du bombyx... : "Ne pourrait-on pas obtenir artificiellement un fil analogue à partir de la cellulose ? " se demanda-t'il. On employait alors en photographie le procédé au collodion. Sur les plaques de verre on étendait une couche de mélange visqueux (dérivé de la nitro-cellulose). Un jour qu'il maniait une de ces plaques, Chardonnet, par mégarde, l'inclina trop et retint au bout d'un doigt... un fil de collodion. Ce fil s'étirait à volonté, "J'ai trouvé! " s'écria-t-il en parcourant le laboratoire. Fou de joie, il le met dans sa bouche et l'en fait sortir en présence de sa famille... qui l'appellera souvent par la suite le "ver à soie". Mort pauvre, Chardonnet est le type même du véritable savant, passant de la pensée à la réalisation. Il a réussi par des procédés scientifiques à imiter la nature en reproduisant le brillant, la ténuité, la légèreté du vrai fil de soie. Il avait compris qu'on ne commande à la nature qu'en obéissant à ses lois. A Gergy, une stèle située sur le bord de la D5 commémore son invention.
JEAN-JUSTIN DE VAIVRE dit JEAN DEVAIVRE (1912-2004)
Cinéaste, résistant et écrivainNé le 18 Décembre 1912 à Boulogne-Billancourt, Jean Devaivre est un des cinéastes les plus talentueux de sa génération, à qui nous devons 15 longs métrages, et quelques-uns des plus beaux films de l'après-guerre, comme La dame de onze heures (avec Paul Meurisse) en 1947, qui renouvela le film policier ou Alerte au sud, avec Erich von Stroheim et Jean-Claude Pascal (1953), un film qui connut un immense succès en France. Sans oublier quelques films de la série des Caroline, avec Martine Carole. Son chef d'oeuvre, La Ferme des sept péchés, d'après la vie du pamphlétaire Paul-Louis Courier, obtiendra le Grand prix du Festival international de Locarno en 1949. Figure d'un cinéma populaire de qualité, c'était aussi un homme d'un grand courage, combattant de la guerre d'Espagne et résistant, dont les mémoires ("Action !" - Editions Nicolas Philippe, 575 p) auront permis à Bertrand Tavernier de réaliser l'un de ses plus beaux films : Laissez-passer. Jacques Gamblin y incarne le personnage de Jean-Devaivre, rôle qui lui a valu l'Ours d'argent à Berlin en mars 2002. Jean Devaivre, mort le 28 Avril 2004 à Villejuif, repose au cimetière de Curbigny (71), ville dans laquelle il séjourna après sa retraite du 7e art dans les années 60, qu'il consacra à ses deux autres passions : l'art et les chevaux. Plus d'informations sur le site des Mémoires de Jean Devaivre : http://www.manuscrit.com/msites/action/auteur.htm
JEAN-BAPTISTE DROUET (1763-1824)
Homme politique, arrêta Louis XVI à VarennesJeune maître de poste né à Sainte-Ménéhould le 10 janvier 1763, il reconnaît le 21 juin 1791 la famille royale dans deux voitures qui échangent leurs chevaux à son relais. La municipalité le charge alors d'arrêter la berline royale, ce qui sera fait à Varennes. Présenté à l'Assemblée Nationale où il sera fêté pour cet exploit, sa vie sera mouvementée : il participe à la bataille de Valmy, devient député de la Marne à la Convention Nationale, et vote, en 1792, la mort de Louis XVI. En 1793, il est fait prisonnier au siège de Maubeuge et emprisonné en Moravie, à Brno, dont il essaie de s'évader « en parachute ». Il sera échangé en 1795, avec d'autres conventionnels, contre la fille de Louis XVI. Membre du Conseil des Cinq-Cents, il prend part en 1796 à la conspiration de Babeuf, est arrêté et s'évade. Premier sous-préfet de Sainte-Ménéhould (1800-1814), il se signala par son intérêt pour les questions économiques (haras, introduction de la betterave à sucre, fondation d'une verrerie). Il a rédigé un Essai sur l'amélioration de l'agriculture. A Valmy en 1807, il rencontre Napoléon qui, ôtant de sa tunique sa légion d'honneur, l'épingle sur la poitrine de Drouet avec ces mots : « Monsieur Drouet, vous avez changé la face du monde ». Député aux Cent-jours, il se cache après Waterloo, poursuivi, en tant que régicide, par toutes les polices... C'est à Mâcon qu'il finira sa vie, le 11 avril 1824, sous le nom d'emprunt de Merger. Son acte de décès, au nom de "Jean-Baptiste TROUÉ", précise qu'il est mort dans la maison de Louis Phibert, 23 rue Municipale.
ALEXANDRE DUMAINE (1895-1974)
CuisinierAlexandre Dumaine est né le 26 août 1895 a Digoin. Apprenti cuisinier l'Hôtel de la Poste à Paray-le-Monial puis au Carlton à Vichy, et enfin cuisinier au Café de Paris et à l'Elysée Palace, il travaille à partir de 1922, avec son épouse, digoinnaise elle aussi, pour la Compagnie Générale Transatlantique, dans des restaurants gastronomiques en Algérie. Après 10 ans passés dans le désert Algérien a travailler au renom de la cuisine française, il s'établit a Saulieu en 1932, à l'hostellerie de la Côte-d'Or. Le Tout Paris descendant sur le Cote d'Azur et les élites épicuriennes du monde entier s'y donneront rendez-vous pendant 32 ans, du roi d'Espagne Alphonse XIII au général Juin en passant par l'Agha Khan, Rainier de Monaco, Sacha Guitry, Orson Welles ou Édith Piaf... La réputation de la cuisine d'Alexandre Dumaine (trois étoiles au Guide Michelin, et d'innombrables prix) repose sur la qualité de ses préparations du terroir : timbale de brochet éminence, terrine de bécasse chaude au chambertin... Alexandre Dumaine rédiga en 1951 « Ma Cuisine », dans lequel il livre ses plus belles recettes. Cuisinier talentueux et réservé, Alexandre Dumaine meurt à Bourg-en-Bresse le 2 avril 1974. Il fut remplacé à la Côte-d'Or par Bernard Loiseau.
EUMÈNE OU EUMÉNIUS (260-311)
Rhéteur gauloisNé et mort à Autun (260-311). Rhéteur gaulois, petit-fils du rétheur athénien Glaucos, établi en Gaule, il professa à Autun et à Rome, devint secrétaire de l'empereur Constance Chlore, puis directeur des écoles d'Autun, les scholae Moeninae. Auteur de Panégyriques adressés aux empereurs, qui émoignent de l'attachement des Gaulois à la culture romaine.
THÉODORE LOUIS AUGUSTE, MARQUIS DE FOUDRAS (1800-1872)
Célèbre chasseur, conteur et auteur d'ouvrages sur la vénerieFervent disciple de Saint-Hubert, le marquis de Foudras aurait pu dire, avec Vigny, "J'aime le son du Cor, le soir, au fond des bois / Soit qu'il chante les pleurs de la biche aux abois / Ou l'adieu du chasseur que l'écho faible accueille"... Contemporain de Dumas, célèbre auteur de romans cynégétiques et de nombreux contes, ce grand chasseur habita le château de Demigny (photo). Parmi ses oeuvres les plus connues : La vénerie contemporaine, histoire anecdotique des veneurs, chasseurs, chevaux et chiens illustres de notre temps et surtout ses Gentilshommes chasseurs (1848). Il était le petit-neveu du marquis de Bologne (1717-1794), autre grand nom de l'art de la vénerie, dont seule la Révolution interrompit les laisser-courre, et qui sur l'échafaud s'écria: "Je donne mon âme à Dieu, mon coeur au Roy, et mon cul à la République"... Dans l'un de ses plus beaux récits, Pauvre défunt Monsieur le Curé de Chapaize, le marquis de Foudras rendit hommage aux exploits de Nicolas Genost de la Forêt, curé de Chapaize (de 1751 à 1785), dont on dit qu'il passait dix minutes à la messe, et dix heures sur son cheval, à la chasse tous les jours... On venait "des Châteaux" pour chasser avec le curé de Chapaize, et il fût même félicité par le roi Louis XV pour avoir tué un énorme loup qui faisait des ravages dans la région. Le château de Demigny abrite aujourd'hui le Musée Foudras, dédié à la chasse à courre en Bourgogne aux XVIIIe et XIXe siècles.
ANDRÉ FRÉNAUD (1907-1993)
PoèteVoix majeure de la poésie du XXe siècle, André Frénaud est né le 26 juillet 1907 à Montceau-les-Mines. Il fit des études de philosophie et de droit à Paris, et fut fonctionnaire dans une administration de 1937 à 1967. Il participa à la Résistance, et eut de nombreux engagements politiques. Révélé par Aragon et édité par Pierre Seghers, il a publié presque exclusivement des poèmes, souvent illustrés par des artistes célèbres : Miró, Jacques Villon, Estève, Ubac et Bazaine, avec lesquels il se lia d'amitié... Parmi ses recueils : Les Rois mages (Seghers, 1943), qui marqua une date dans la poésie de l'après-guerre, Poèmes de Brandebourg (NRF, 1947), Poèmes de dessous le plancher (1949), Il n'y a pas de paradis (1962), La Sainte face (1968), Depuis toujours déjà (1970), La Sorcière de Rome (1973), Nul ne s'égare (1986), Glose à la sorcière (1995). Son oeuvre - couronnée par le Grand Prix national de poésie en 1985 - évoque la disponibilité nécessaire du poète à l'égard des mots, l'accablement de ne pouvoir écrire, le refus du bonheur associé à la bonne conscience bourgeoise : « S'il est un secret, c'est que le bonheur se tient sous la menace. »... Le poème - sarcasme et tendresse, "machine inutile" - s'y mue en cri désespéré face à la dérision du monde. André Frénaud est mort le 21 juin 1993 à Paris. Au cimetière de Bussy-le-Grand où il repose, une pierre porte ces mots : " Où est mon pays ? C'est dans le poème. Il n'est pas d'autre lieu où je veux reposer ". Très attachés à la Bourgogne, André Frénaud et son épouse ont cédé à la ville d'Autun leur collection d'art contemporain, le Musée Rolin s'enrichissant ainsi d'un prestigieux ensemble : 94 toiles, dessins, gravures... de Miro, Dubuffet, Alechinsky, Fernand Léger, Viera da Silva...
EMILAND-MARIE GAUTHEY (1732-1806)
IngénieurNé à Chalon-sur-Saône le 3 décembre 1732, mort à Paris le 14 juillet 1806. On doit à cet ingénieur des Ponts-et-Chaussées le Canal du Centre, unissant la Saône et la Loire, l'Hôtel de Ville de Tournus (1771), le théatre de Chalon (1778) , la rénovation du château de Chagny (1780), des églises à Saint-Germain-du-Plain et Barizey... et de très nombreux ponts : deux à Navilly, le pont de Gueugnon sur l'Arroux, un pont (peu visible) sur la Thalie à Chalon, ainsi que, dans la même ville, le superbe pont sur le faux-lit de la Saône. Il fut un pionnier par son utilisation audacieuse des matériaux de construction.
STÉPHANIE DU CREST, COMTESSE DE GENLIS (1746-1830)
Femme de lettres et moralisteFemme de lettres née à Champcéri, près d'Autun. Jolie femme, cultivée, elle séduisit le Duc de Chartres, futur Philippe-Égalité, qui la nomma "gouverneur" de ses enfants. Sa pédagogie, mêlant inspiration sensualiste et conformisme social, s'exprime dans son Théâtre à l'usage des jeunes personnes (1779-1780), Adèle et Théodore, roman épistolaire (1782), Les veillées du château (1782). Liée avec Rousseau, Bernardin de Saint-Pierre, Talleyrand ou Madame de Récamier, elle tint un salon brillant, fréquenté par savants et littérateurs, où régnait le plus grand désordre. On y jouait de la harpe, son instrument préféré. Après la Révolution - et l'émigration -, elle connaîtra de nouveau le succès avec ses Contes moraux (1802), des romans et d'innombrables ouvrages historiques et moralisateurs. Elle publia en 1825 ses mémoires.
SAINT GERMAIN DE PARIS (496-576)
Évêque(à ne pas confondre avec saint Germain d'Auxerre, mort en 448 et fêté le 31 juillet). Nous connaissons la vie de saint Germain par son ami Venance Fortunat, un poète latin. Germain est né près d'Autun, en France mérovingienne, en l'an 496. Il fit ses études à Avallon et entre, en 524, au monastère Saint-Symphorien d'Autun dont il deviendra l'abbé vers 549. Mais les moines sont peu enchantés de cet abbé austère qui distribue leur pain aux pauvres... Germain est alors célèbre et recherché pour son don des miracles : il a la réputation de guérir les malades et de délivrer les possédés... Grande figure de l'Eglise, il lutte contre l'esclavage et le paganisme, et démontre une charité sans limite pour les plus pauvres, les prisonniers et les esclaves. Le roi Childebert (le fils de Clovis), qui n'était pas encore converti, comprend alors que l'intérêt général est de faire nommer Germain évêque de Paris, sa capitale. Germain quitte à regret son monastère et s'achemine vers Paris où il est sacré évêque vers 555, à l'âge de 60 ans. Il ne change pas ses habitudes de religieux : il vivra dans la prière, la prédication et la charité. Il fonde, à Paris, l'abbaye de Saint-Vincent qui deviendra Saint-Germain-des-Prés. Orateur admiré, bâtisseur d'églises, il meurt le 28 mai 576, à 80 ans, et sera enterré dans l'atrium de l'église Sainte-Croix-et-Saint-Vincent qu'il avait fondée.
PHILIPPE GRANDJEAN (1666-1714)
Graveur
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JEAN-BAPTISTE
GREUZE (1725-1805) |
Peintre né à Tournus le 21 août 1725, très apprécié pour ses portraits et ses scènes familières. Il devint célèbre grâce à des compositions mélodramatiques et moralisantes où l'attendrissement se mêle à une sensualité troublante... Parmi ses tableaux les plus célèbres : L'accordée de village (1761 - Musée du Louvre), qu'admira Diderot, Reproches de Sévère à son fils Caracalla (1769), La malédiction paternelle (1777), Le fils puni, La Cruche cassée (tous trois au Louvre), ou enfin de nombreux portraits réalistes (Madame de Porcin, Sophie Arnould...). Jean-Baptiste Greuze est mort à Paris le 21 mars 1805. Un musée lui est dédié dans sa ville natale.
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LUCIEN
GUILLEMAUT (1842-1917) |
Médecin né à Louhans le 21 août 1842, Lucien Guillemaut, dont le père Eugène et deux grands-pères avaient été élus maires de cette ville, en devint le premier magistrat en 1880. Sous sa houlette furent créés un collège de jeunes filles, l'école communale de filles, mais aussi un musée (1885). Élu député de 1885 à 1898 sur les listes républicaines - qui s'opposaient à cette époque aux listes réactionnaires - il fut aussi sénateur (radical) de Saône-et-Loire en mars 1898, puis en 1900 et en 1909. Outre ses activités politiques, il est connu pour ses recherches érudites, qui l'ont consacré comme l'inventeur de la Bresse louhannaise, même s'il n'en fut que le porte-parole et l'efficace propagandiste, au travers d'ouvrages savants sur l'histoire, les coutumes et le patois de sa "petite patrie bressane". Parmi ses travaux les plus connus : son « Histoire de la Bresse louhannaise » et un recueil des « Armoiries des familles nobles de la Bresse Louhannaise » (mis en ligne sur le site de la Biliothèque Nationale de France). Il fonda en 1911 la Société des Amis des Arts et des Sciences de la Bresse Louhannaise. Lucien Guillemaut est mort à Paris le 10 avril 1917.
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HENRI
GUILLEMIN (1903-1992) |
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CLAUDIE
HAIGNERÉ (ANDRÉ-DESHAYS) (1957) |
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SAINT
HUGUES DE CLUNY (1024-1109) |
Hugues, fils de Dalmace, comte de Semur en Brionnais, naquit au château de Semur en 1024. Il entra à l'âge de 13 ans à l'abbaye Saint Marcel de Chalon, et de là à Cluny, deux ans plus tard. Odilon le fit ordonner prêtre en 1044, et le nomma Grand Prieur de Cluny en 1048. Il lui succéda comme abbé l'année suivante. Il devait occuper cette charge soixante ans, déployant une activité extraordinaire et portant Cluny à son apogée. Excellent diplomate, il fut le conseiller écouté de tous les papes qui se succédèrent durant son abbatiat. Dès l'année de son élection il fut impliqué dans les grandes questions de l'Eglise. Il participa au Concile de Reims, présidé par Léon IX, et suivit ce dernier à Rome pour le Concile de Pâques 1050. Il fut à plusieurs reprises légat du pape, envoyé en missions difficiles dans l'empire de Germanie et même en Hongrie. Grégoire VII l'avait près de lui quand, en 1077, l'empereur Henri IV vint solliciter son pardon à Canossa. En 1095, il assista au Concile de Clermont, où Urbain II prêcha la croisade. Il fonda à Marcigny le premier monastère de femmes dépendant de Cluny. Il édifia la grande abbatiale de Cluny, merveille détruite à la suite de la Révolution, qui fut, jusqu'à la construction du nouveau Saint-Pierre de Rome, la plus grande église de la Chrétienté. Hugues mourut à Cluny le 29 avril 1109.
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PIERRE
JEANNIN (1540-1620) |
Seigneur de Chagny, né à Autun en 1540 dans une famille de tanneurs, mort à Paris en 1622. Il étudia à Autun, à Paris puis à Bourges, à l'Ecole de Droit. Là il suivit l'Enseignement de Cujas, grand humaniste, dont l'exemple le guidera pour rechercher l'équité et dire le droit. Avocat du Conseil de Ville à Dijon il est prié de donner le premier son avis le 29 août 1572 au sujet des instructions orales de Charles IX concernant le massacre des Protestants. Il rappela la loi de Théodose le Grand, selon laquelle "Défenses étaient faites aux gouverneurs qui présidaient dans les provinces de ne faire à l'avenir exécuter tels mandements extraordinaires qui étaient contre l'ordre et la forme de la justice, sans attendre trente jours pendant lesquels ils demanderaient à l'Empereur un nouveau commandement en bonne et due forme". Le Conseil suivit l'avis de Jeannin, et il n'y eut pas, grâce à lui, de massacre de la Saint-Barthélémy en Bourgogne. Conseiller (1579) et président (1581) du parlement de Dijon, il fut député du tiers aux états de Blois (1576). Ligueur au service de Mayenne, puis rallié à Henri IV, il fut employé aux négociations de Vervins (1598) et du traité de Lyon (1601). Devenu conseiller d'Etat, il partit en ambassade en Hollande (1607-1609), où il négocia habilement la conclusion d'une alliance avec ce pays (1608). De 1616 à 1619, Jeannin fut surintendant des Finances. Ses Négociations, publiées en 1656, ont été longtemps considérées comme le bréviaire du diplomate. Un anonyme écrivit de lui vers 1615 : "On remarque trois choses, entre les autres dignes d'admiration : la première qu'il manie de grandes affaires sans ambition, la seconde qu'il a de grandes charges sans envie, la troisième qu'il dispose des finances sans soupçon".
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JACQUES
DE LACRETELLE (1888-1985) |
Écrivain français, né à Cormatin (Saône-et-Loire), le 14 juillet 1888. Fils du consul de France à Alexandrie, Jacques de Lacretelle passa une grande part de son enfance à l'étranger, au gré des postes diplomatiques occupés par son père. Après La Vie inquiète de Jean Hermelin (1920), son second roman, Silbermann, couronné par le prix Femina en 1922, allait connaître un immense succès. Il y touchait à certains tabous psychologiques et sociaux. Romancier d'analyse, maîtrisant, avec un style élégamment classique, il n'hésitait pas à traiter de sujets fort osés pour l'époque. Son oeuvre, inquiète sinon pessimiste, comporte de nombreux titres parmi lesquels : La Bonifas (1925), L'Âme cachée (1928), Histoire de Paola Ferrari (1929), Le Demi-Dieu ou le Voyage en Grèce (1931), Les Hauts-Ponts (1932-35), Le Pour et le Contre (1946), Deux coeurs simples (1952), Les Maîtres et les Amis (1959), La Galerie des amants (1963), Les Vivants et leurs ombres (1977), Quand le destin nous mène (1981), etc. Jacques de Lacretelle fut élu à l'Académie française le 12 novembre 1936. Il était le troisième du nom à être admis sous la Coupole, et il avait épousé une Mlle de Norois, descendante de Racine. Il y siégea pendant 48 ans. Il est mort le 2 janvier 1985.
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ALFRED
LACROIX (1863-1948) |
François-Antoine-Alfred Lacroix, né à Mâcon le 4 février 1863, est certainement le plus célèbre des minéralogistes français, tant par son oeuvre scientifique, immense, que par les voies nouvelles qu'il a tracées dans les sciences de la Terre. Après des études secondaires à Macon, il suit les cours de l'école de Pharmacie à Paris, dont il sort avec le diplôme de Pharmacien de 1ère classe en 1887. Cultivant sa passion pour la minéralogie, il effectue diverses missions scientifiques à l'étranger pour le compte de l'Ecole Pratique des Hautes Etudes. Il commencera sa carrière académique par un poste de préparateur au Collège de France jusqu'à sa nomination comme professeur au Muséum en 1893, institution dont il doublera les collections de minéralogie. Auteur d'une monumentale "Minéralogie de la France" en 10 volumes, encore très recherchée à l'heure actuelle, il consacra une grande partie de sa carrière et de ses travaux scientifiques à la pétrographie, mais surtout au phénomène volcanique, avec des travaux célèbres consacrés aux éruptions de 1902 de la Montagne Pelée (Martinique) et de 1906 du Vésuve.r Élu à l'Académie des Sciences en 1904, il en sera le secrétaire perpétuel pendant 34 ans. Sa carrière sera couronnée par de multiples distinctions académiques, en particulier la médaille Penrose de la Société Américaine de Minéralogie. les roches qu'elles englobent
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MARIUS
LACROUZE (1891-1917) |
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ALPHONSE
DE LAMARTINE (1790-1869) |
Né à Mâcon le 21 octobre 1790, Lamartine resta tout au long de sa vie très attaché à sa terre natale. Poète romantique mais aussi grand homme politique. En février 1848, Lamartine est l'âme du gouvernement provisoire, mais sa carrière sera abrégée par les journées de juin 1848, qui feront dire à Hugo : " Lamartine a fait des fautes grandes comme lui mais a été 15 jours l'homme lumineux d'une révolution sombre. ". Il défendit la liberté de la presse, se battit contre l'esclavage. Vénéré dans de nombreux pays comme le symbole de la défense des opprimés, il fut Président du Conseil général de Saône-et-Loire, député de Mâcon et surtout grand opposant à Napoléon III. Il mourut dans son château de Saint-Point le 28 février 1869. Lamartine («Ô lac, l'année à peine a fini sa carrière/...») repose dans le tombeau familial du petit cimetière de Saint-Point.
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JEAN
CLAUDE DE LA METHERIE (1743-1817) |
Médecin et naturaliste, né le 4 septembre 1743 à La Clayette, mort à Paris le 1er juillet 1817. Professeur au collège de France. D'après lui, chaque partie de la matière a une force propre, qu'elle ne perd jamais : l'homme n'est qu'un singe perfectionné par l'état social... Il a notamment écrit : Essai sur les principes de la philosophie naturelle (1778), Vues physiologiques sur l'organisation animale et végétale (1781), De l'homme considéré moralement, de ses moeurs et de celles des animaux (1803), ainsi que des Leçons de minéralogie (1812) et de géologie (1816).
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JEAN-HECTOR
DE FAY, MARQUIS DE LA TOUR MAUBOURG (1674-1764) |
Né dans la vallée de la Dheune en 1674, il créa en 1724 les premières forges de Gueugnon, reprises et modernisées à partir de 1845 par la dynastie Campionnet. Outre d'avoir fait d'un insignifiant village une bourgade industrielle et prospère, on peut citer parmi les autres hauts-faits de ce grand militaire, qui devint Maréchal de France en 1757, d'avoir rendu l'Arroux navigable...
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GEORGES
LECOMTE
(1867-1958) |
Mort le 27 août 1958.
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Le
Maréchal de MAC MAHON (1808-1893) |
Edme-Marie de Mac Mahon est né au Château de Sully le 13 juin 1808. Vainqueur de la bataille de Magenta, il sera fait Maréchal de France et duc de Magenta par l'Empereur Napoléon III. Militaire courageux mais piètre stratège, il essuie deux défaites contre la Prusse, à Wissembourg et à Reichshoffen, en août 1870, et sera fait prisonnier. Libéré en mars 1871, il commandera l'armée des versaillais contre la Commune. C'est alors que commence sa carrière politique. Partisan de l'ordre, ennemi du « péril social » que représente à ses yeux la République, il est poussé par les monarchistes à la présidence de la République en 1873. Il accepte cette fonction plus par devoir que par goût du pouvoir. Contraignant le ministère Jules Simon, républicain, à la démission, il provoque une grave crise politique en mai 1877. Lors de la dissolution de l'Assemblée qui s'ensuivit, Gambetta prononcera la phrase célèbre selon laquelle si la France se prononce en faveur des républicains, il devra « se soumettre ou se démettre ». Il se soumet d'abord, en nommant un ministère Dufaure, reconnaissant, après les élections de l'automne 1877, que la France veut la République. Mais en janvier 1879, il démissionne, ayant refusé de signer la révocation de plusieurs généraux proposée par le Conseil des ministres. Mac-Mahon ne fut pas le personnage falot et dénué d'intelligence que l'histoire a retenu. Il faut mettre à son actif le courage militaire, l'absence d'ambition personnelle et le sens du devoir.
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JACQUELINE
MAILLAN (1923-1992) |
Actrice française (Paray-le-Monial, Saône-et-Loire, 1923 - Paris, 1992). Elle débuta, après des études de droit et de puériculture, dans la troupe de Georges Vitaly, puis se fit remarquer au cabaret «l'Amiral» dans des sketches insolites, aux côtés de Darry Cowl, Roger Pierre et Jean Richard. Elle fit partie, avec Robert Dhéry et Louis de Funès, de la joyeuse troupe des Branquignols et se rendit populaire en jouant dans des pièces de boulevard, qui connurent des centaines, voire des milliers de représentations (les Belles Bacchantes, 1953; Go et Magog, 1959; Folle Amanda, 1971; Pièce montée, 1992). Parallèlement, elle suivit une carrière cinématographique (Pouic-Pouic 1963; Papy fait de la Résistance 1983), notamment avec Jean-Pierre Mocky (Y a-t-il un Français dans la salle ?, Ville à vendre). Alliant finesse et auto-ironie, elle pouvait défendre avec autant d'aisance des textes de Marcel Mithois (Croque-Monsieur, 1964) ou Françoise Dorin (la Facture, 1968) que de Koltès (le Retour au désert, mis en scène en 1988 par Patrice Chéreau).
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CHARLES
VICTOR NAUDIN (1815-1899) |
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NICEPHORE
NIEPCE
(1765-1833) |
Né à Chalon-sur-Saône le 7 mars 1765, il inventa la photographie et réalisa le premier cliché de l'histoire, de la fenêtre de sa maison de St Loup de Varennes. "La découverte que j'ai faite et que je désigne sous le nom d'Héliographie, consiste à reproduire spontanément, par l'action de la lumière, avec les dégradations de teintes du noir au blanc, les images reçues dans la chambre obscure." (Joseph-Nicéphore Niepce, Notice sur l'Héliographie, 1829). Voir le site web du Musée Nicéphore Niepce. Niepce repose au cimetière de Saint-Loup-de-Varennes.
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FLORENT
PAGNY (1961) |
Florent Pagny, né le 6 novembre 1961 à Chalon-sur-Saône, est devenu avec l'album "Savoir Aimer" (1997) le plus gros vendeur de disques en France. Belle revanche pour cet artiste qui, après avoir déjà connu le succès, avait quasiment disparu de la scène. Découvert par Dominique Besnehard, il commence sa carrière d'artiste avec rôle d'inspecteur de police dans "La Balance", film de Bob Swaim, et un autre dans "Fort Saganne" d'Alain Corneau. En 1987, il sort un premier 45 tours "N'importe quoi", sur un texte parlant de la drogue et de ses ravages (un million d'exemplaires vendus), puis en 89, "Comme d'habitude", reprise de la chanson de Claude François. Après une période difficile, le succès de "Savoir aimer", lui offre la Victoire de la musique du Meilleur Interprète Masculin 1998.
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CHARLES
PLATRÉ dit BELLECOURT (?-1794) |
"ci-devant coiffeur de la fille Capet", né à Louhans. Il fut condamné à mort et guillotiné à la Révolution, le 3 thermidor an 2, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme convaincu de s'être apitoyé sur le sort d'Hébert et de ses coaccusés... Voir ici.
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GASTON
PLISSONNIER
(1913-1995) |
Gaston Désiré Plissonnier est né à Bantanges le 11 juillet 1913, au sein d'une famille d'artisans. Il rejoint à 20 ans les Jeunesses communistes et l'Union de la jeunesse agricole de France. Résistant à Toulouse pendant la 2e Guerre Mondiale (responsable de la zone sud-ouest), il suit après-guerre la trajectoire de son ami de jeunesse, Waldeck Rochet, bressan comme lui. Il se marie en 1954 avec Juliette Dubois, membre du comité central du PCF. Suppléant (1950) du Comité Central, puis du Bureau Politique (1964) du PCF, avant d'en devenir membre à part entière (jusqu'en 1990), il fut surtout pendant 30 ans le secrétaire administratif du parti, un poste-clef, qui le place au coeur des décisions importantes. Tenant de la ligne pro-soviétique (il fut décoré de l'ordre soviétique de la révolution d'Octobre), il représenta longtemps le PCF aux congrés du PCUS. Il fut jusqu'en 1982 chargé de la formation des cadres du parti. "Eminence grise" du PCF, il remplaça Georges Marchais en 1975 pendant sa maladie, comme secrétaire général par intérim. Ses mémoires, publiées en 1984 sous forme d'interview (Une vie pour lutter) laissent dans l'ombre de nombreuses questions...
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FERNAND
POINT
(1897-1955) |
Célèbre
cuisinier né à Louhans. Un des grands chefs
français, inspirateur de Troisgros, Bocuse... Fils d'un
aubergiste, il reprend en 1924 le restaurant que son père avait
ouvert à Vienne en Isère deux ans auparavant, et en fera,
sous le nom de "La Pyramide" un établissement de renommée
internationale. Il meurt à Vienne en 1955. Voir quelques infos ici.
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FAUSTIN
POTAIN |
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PIERRE
PAUL PRUDHON (1758-1823) |
Né à Cluny le 4 avril 1758, elève de Devosges, il fut Prix de Rome et peignit de nombreux portraits, ceux de Joséphine ou de Talleyrand, des nus et des scènes mythologiques. Celui que l'on surnommait le "Corrège français" est le seul artiste d'envergure de son temps à être resté en dehors de l'influence de David. Prud'hon ne s'est imposé que très progressivement, grâce aux amateurs friands de ses petits tableaux et surtout de ses dessins, un des meilleurs aspects de son oeuvre. Le début de sa carrière est marqué par ses origines bourguignonnes : les autorités, ayant remarqué les dispositions de ce fils de tailleur de pierre clunisien lui permirent d'étudier à Dijon d'abord, puis, grâce aux largesses d'un amateur, à Paris...
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CLAUDE-PHILIBERT
BARTHELOT, COMTE DE RAMBUTEAU (1781-1869) |
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OTIS
REDDING (1941-1967) |
Le célèbre musicien a passé toute son enfance à Macon... où il a d'ailleurs sa statue. Ah ! J'oubliais, il s'agit de Macon en Georgie, USA... C'était le clin d'oeil de cette page ! Et rien ne vous empêche de savourer un vieux vinyl d'Otis sur les bords de la Saône...
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LOUIS
RENAULT (1843-1918) |
A ne pas confondre avec le fondateur des automobiles du même nom... Né à Autun le 21 mai 1843, Louis Renault fut Prix Nobel de la Paix en 1907. Spécialiste du droit international, il travailla notamment sur le droit d'auteur, représenta la France dans d'innombrables conférences internationales sur le transport, les affaires maritimes, la révision du traité de la croix-rouge de 1864, ou l'application des conventions de Geneve. Il fut l'un des arbitres du Tribunal de La Hague. Titulaire de la Légion d'honneur et de multiples décorations de 19 pays étrangers, il fut choisi pour être le premier Président de l'Académie de droit international de La Hague, en 1914. Il meurt à Paris le 8 février 1918. Sa statue, réalisée par Bourdelle, est au Palais des Nations à La Haye.
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ROBIN
RENUCCI (1956) |
Acteur français, né le 17 Juillet 1956 au Creusot.
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WALDECK
ROCHET (1905-1983) |
Homme politique français, né le 5 avril 1905 à Sainte-Croix-en-Bresse. Membre des Jeunesses communistes (1923), puis du Parti communiste, il suivit pendant 2 ans l'école du Komintern à Moscou. Nommé au Comité central en 1936, député de Colombes-Nanterre sous le Front Populaire, il fut arrêté en 1939 lors de l'interdiction du PCF. A la libération ll sera membre de l'Assemblée consultative, puis député de Saône-et-Loire (1945-1958) et deviendra président du groupe parlementaire communiste. Membre du Bureau politique dès 1945, il est nommé secrétaire général adjoint (1961), puis secrétaire général du PCF de 1964 à 1969, après Maurice Thorez. Cette période fut celle de la relance de l'union de la gauche, d'une certaine ouverture culturelle, et de la première opposition à l'URSS (condamnation de l'intervention soviétique à Prague en 1968). Son dernier acte politique sera le Manifeste de Champigny, ouvrant la voie à une conquête démocratique du pouvoir. Cet homme sympathique, discret, qui porte en prénom le nom d'une famille de républicains nantais engagés dans la lutte sociale, les Waldeck-rousseau, disparut de la scène politique à la suite d'une grave maladie, en laissant la place à Georges Marchais. Il est mort le 15 février 1983. Waldeck Rochet a laissé des Souvenirs de militant.
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NICOLAS
ROLIN
(1380-1462) |
Né à Autun en 1380, Nicolas Rolin fut chancelier du Duc de Bourgogne. On lui doit la fondation en 1443 des Hospices de Beaune, institution restée active jusqu'à nos jours, et célèbre pour son patrimoine viticole et historique. Voir le site web des Hospices de Beaune.
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JACQUES
ROY
(1870-1954) |
L'auteur des célèbres "Contes de Panurge", né le 13 mars 1870, à Sagy, est mort en 1954. Il a mené une vie simple dans sa Bresse natale, dans sa ferme à la Buchaillère. "Les contes de Panurge", en patois bressan ou en français, sont ces histoires que les anciens aimaient à se raconter autour de la cheminée. Jacques Roy eut la bonne idée de les écrire, chaque semaine, depuis les années 20, dans l'Indépendant du Louhannais. En 1949, un recueil en a été publié, à l'imprimerie Jules Faisy à Louhans (réédité en 2004 par l'Écomusée de la Bresse bourguignonne). Ces histoires, faites du parlé vrai des gens de la campagne d'autrefois, toujours croquantes et souvent drôles, se terminent par une morale simple et juste. Toute la personnalité de ce modeste "Panurge" pouvait se résumer, disait-il lui-même, dans son épitaphe : "Ici repose Jacques ROY / Qui fut bien Jacques mais non Roi". Voir la page consacrée à Jacques Roy sur le site de la Bresse.
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FERDINAND
SARRIEN (1840-1915) |
Né le 15
octobre 1840 à Bourbon Lancy, Ferdinand Sarrien,
député de la gauche radicale puis sénateur, fut
plusieurs fois ministre et devint en 1906 Président du Conseil.
Il fera voter la loi sur le repos hebdomadaire obligatoire et annuler,
en 1906, la condamnation de Dreyfus. son ministère se distingua
par sa volonté d'atténuer les discordes entre catholiques
et anticléricaux. Cet homme réservé fut victime,
dès sa nomination, d'un calembour de Georges Clemenceau :
"Sarrien ? Tout un programme !".
Maire de Bourbon-Lancy, dont il rénova la station thermale.
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CHRISTIAN
SAUTTER (1940) |
Homme politique né le 9 avril 1940 à Autun. Diplômé de l'Ecole Polytechnique (1960), de l'Ecole Nationale de la Statistique et de l'Administration Economique (1965) et de l'Institut d'Etudes Politiques de Paris (1966). Adjoint au Maire de Paris, chargé du Développement Economique, des Finances et de l'Emploi (depuis mars 2001), il a été ministre de l'Economie, des Finances et de l'Industrie (novembre 1999 - mars 2000), secrétaire d'Etat au Budget (juin 1997 - novembre 1999) dans le gouvernement de Lionel Jospin, préfet de Paris et de la région Ile-de-France (1991-93), secrétaire général adjoint de la Présidence de la République auprès de François Mitterrand (1982-85 et 1988-90). Christian Sautter est chevalier de la Légion d'honneur et Officier de l'ordre national du Mérite.
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EUGÈNE
SCHNEIDER (1805-1875) |
Avec son frère Adolphe, il fit l'acquisition des mines, forges et fonderies du Creusot en 1836. Leurs principaux marchés étaient l'acier, l'industrie lourde, les chemins de fer et la construction navale. Les innovations de Schneider dans la production de l'acier et du fer l'ont rapidement conduit à devenir l'un des chefs de file des fabricants européens d'armes et d'infrastructures. Eugène, premier de la dynastie qui allait durer plus d'un siècle, fit aussi beaucoup de politique, s'opposa à Lamartine, et fut élu député par 3706 voix... sur 3707 exprimées dans sa ville du Creusot, qui faillit être rebaptisée « Schneiderville ». Il devint Président du Conseil général de Saône-et-Loire et fut nommé ministre à plusieurs reprises.
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SAINT
SYMPHORIEN (160-179) |
Saint Symphorien, né à Autun (Augustodunum), appartenait à l'une des illustres familles de cette ville. Un jour que le peuple, en grande partie païen, célébrait la fête de Cybèle, déesse de la fécondité, Symphorien, âgé d'à peine vingt ans, témoigna hautement son mépris pour ces démonstrations et refusa de joindre ses hommages à ceux de la foule. Il n'en fallait pas davantage pour être saisi et traîné devant les tribunaux du gouverneur Héraclius. Après une sanglante flagellation, le jeune martyr fut jeté dans un cachot. Quelques jours après, n'ayant pas abjuré sa foi chrétienne, il fut condamné à être décapité par le glaive. Sa mère, Angusta, l'exhorta du haut des remparts à rester fidèle jusqu'au bout. Il fut décapité le 22 août de l'an 180. Symphorien devint, au Ve siècle l'objet d'un culte important qui, à l'époque mérovingienne, s'étendait à toute la France, à la Belgique et à l'Allemagne. Sa basilique funéraire à Autun, édifiée par l'évêque Euphrone (vers 450-490) sur le lieu du martyr, fut desservie par une abbaye. Saint Symphorien est encore vénéré dans nombre de cathédrales, églises et monastères en France, surtout dans le diocèse d'Autun. 27 communes de France portent son nom (Symphorianus en latin), qui signifie "qui porte avec", c'est-à-dire "avantageux" ou "utile".
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MAURICE
DE TALLEYRAND-PÉRIGORD (1754-1838) |
Celui qui deviendra ministre des rois... et de l'Empereur, fut nommé par le Roi Louis XVI évêque d'Autun en 1788, mais n'occupa effectivement son poste qu'un seul mois, du 12 mars au 12 avril 1789. Il en démissionna en 1791.
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BERNARD
THEVENET (1948) |
Le grand champion cycliste est né le 10 janvier 1948 à Saint-Julien-de-Civry. Il remporta (notamment) le Tour de France en 1975 et 1977, le Tour de Catalogne et les 6 jours de Grenoble.
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ALBERT
THIBAUDET (1874-1936) |
Célèbre critique et analyste politique, né en 1874 à Tournus, mort en 1939 à Genève. Élève de Bergson, il fut, à la naissance du XXème siècle, l'un des découvreurs les plus actifs de la littérature moderne. Il joua un rôle essentiel dans le groupe de la Nouvelle Revue Française, où il tint pendant vingt ans la rubrique permanente des idées et de la littérature. Son Histoire de la littérature Française de 1789 à nos jours reste un classique. Ce grand professeur d'université (Chaire de littérature française à Genève) fut surtout un maître en tolérance, ennemi de tout dogmatisme. Albert Thibaudet a écrit notamment : La Poésie de S. Mallarmé (1912), Le Bergsonisme (1923), Les Idées politiques de la France (1932), ainqi que des écrits sur Charles Maurras, Maurice Barrès, Gustave Flaubert, Stendhal, Paul Valéry, et des Réflexions, réunies en quatre volumes.
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JEAN-MARGUERITE,
BARON TUPINIER (1779-1850) |
Ingénieur maritime né à Cuisery. Il fut chargé par Napoléon de remettre en ordre et développer la flotte française, et fut nommé Directeur des ports et arsenaux en 1813, poste qu'il occupa pendant vingt ans. Il est à l'origine de nombreux progrès techniques, et fit notamment procéder aux études sur la navigation à vapeur. Il prépara les expéditions d'Espagne (1823), de Grèce (1830), d'Alger (1830) et du Mexique (1838). Le Baron Tupinier fut l'un de ceux qui réclamèrent la suppression des bagnes en France, tant pour des raisons humanitaires que parce que les bagnards forment une concurrence déloyale aux ouvriers des arsénaux, réduisant leurs moyens d'existence et entravant de ce fait le développement des ports. Il est mort à Paris en 1850 et a laissé des Mémoires.
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PONTUS
DE TYARD (1521-1605) |
Né au chateau de Bissy-sur-Fley, à côté de Saint-Gengoux-le-National, mort à Bragny-sur-Saône, ce grand poète de l'école lyonnaise, associé un temps aux recherches de La Pléiade, fut l'ami intime de Maurice Scève. Destiné dès l'enfance à l'Église, il fut chanoine de la cathédrale de Mâcon, et évêque de Châlon-sur-Saône (1578). Il publie à Lyon en 1549 son premier recueil, Les Erreurs amoureuses, augmenté de plusieurs « continuations ». L'oeuvre, longue suite de sonnets pétrarquisants, est consacrée à la louange d'une maîtresse imaginaire, Pasithée (la Toute Divine), en qui certains ont cru reconnaître Louise Labé. En 1551, Pontus de Tyard donne un Chant en faveur de quelques excellens poëtes de ce tems ; il y réunit dans un seul hommage tous les « divins esprits », à la fois Marot, Mellin de Saint-Gelais, l'école lyonnaise, Ronsard et Du Bellay. En 1552, il fait paraître une demi-douzaine de grandes odes lyriques et, vers 1555, Douze Fables de fleuves ou fontaines, tableaux allégoriques composés en faveur de Diane de Poitiers. Parallèlement à son oeuvre poétique, Pontus publie, de 1552 à 1558, plusieurs dialogues en prose, réunis sous le titre général de Discours philosophiques (1587). Ces écrits vigoureux, où le prosateur se montre bien supérieur au poète, traitent de l'inspiration poétique (sorte de « fureur » divine), de la musique, de la nature du monde et de l'univers...
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DOMINIQUE
VIVANT-DENON (1747-1825) |
Né à Chalon-sur-Saône le 4 janvier 1747, égyptologue, écrivain, graveur, dessinateur mais aussi diplomate et collectionneur, il fut nommé par l'Empereur directeur des Musées et du musée Napoléon, actuel Musée du Louvre, dont une aile porte son nom.
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JEAN
EDOUARD VUILLARD (1868-1940) |
Né le 11 novembre 1868 à Cuiseaux, où son père, capitaine en retraite, était percepteur, Edouard Vuillard fut membre du groupe des Nabis et de l'Académie des Beaux-Arts. Les oeuvres de celui qui fut un peintre à la mode sont présentes dans les plus grands musées. Il eut pour amis les peintres et sculpteurs Pierre Bonnard, Ker Xavier Roussel, Maurice Denis, Maillol, les écrivains Gide, Proust, et Mallarmé.
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VERCINGETORIX
(72
av. JC - 45 av. JC) |
Le nom de Vercingétorix signifie "grand roi des guerriers". Il est le fils du noble arverne Celtill. Après sa victoire de Gergovie (52 av. JC), Vercingétorix fit l'unité des tribus gauloises contre l'envahisseur romain, lors d'une rencontre sur le site de Bibracte, à 25 km de l'actuelle ville d'Autun. Une prouesse qui ne lui permit pourtant pas de vaincre César à Alésia, site de Côte-d'Or distant d'environ 150 km de Bibracte et du Mont Beuvray. Vaincu, Vercingétorix passera 7 ans dans un sordide cachot de la prison de la Mamertine avant d'être exécuté. Il aura auparavant subi l'humiliation d'être exhibé au triomphe de César. Voir le site web de Bibracte.
© Jean-Philippe HENRY pour FranceGenWeb